Les leçons de Chine de Madame Royal
Je sais que j'arrive un peu tard, mais il était difficile de ne pas relever dans la présente catégorie l'époustouflante prestation de Madame Royal en Chine qui, au cours d'un voyage pourtant relativement bref, a réussi :
- A inviter la justice française à suivre l'exemple de la célérité de la justice chinoise (je n'ose pas penser ce qu'aurait été l'hystérie de certains bien-pensants si M. Sarkozy avait formulé une telle proposition...).
- A donner doctement des leçons d'exportation sur le marché chinois aux entreprises françaises et, sans doute inspirée par les mânes de Mao, à inviter celles-ci à faire leur auto-critique lorsqu'elles n'obtiennent pas les marchés espérés. (J'avoue une certaine jouissance à entendre ce type de propos de la part d'une d'énarque n'ayant jamais fait autre chose que de la politique - franco-française - et des cabinets ministériels).
- A nous infliger avec plus de platitude que de bravitude, les triste proverbes pour touristes qui en viendraient presque à me faire regretter les raffarinades.
On passera enfin les fautes de goût caractérisées (qui démontrent qu'à défaut d'expérience diplomatique, ce qu'on ne saurait lui reprocher, elle ne sait pas non plus s'entourer de conseillers compétents), tels que l'habit immaculément blanc (couleur du deuil en Chine et considérée donc comme portant malheur lorsque portée hors ce type de circonstance) ou la tentative maladroite de faire la bise à une brave dame (alors que les orientaux ont horreur de ce type de contacts physiques).
Pour accroître ses chances de perdre, Madame Royal se doit de démontrer à tous les français la justesse des critiques faites (notamment) par les éléphants du PS à son encontre. La campagne électorale ne faisant que commencer, je vois que tous les espoirs sont permis...
- A inviter la justice française à suivre l'exemple de la célérité de la justice chinoise (je n'ose pas penser ce qu'aurait été l'hystérie de certains bien-pensants si M. Sarkozy avait formulé une telle proposition...).
- A donner doctement des leçons d'exportation sur le marché chinois aux entreprises françaises et, sans doute inspirée par les mânes de Mao, à inviter celles-ci à faire leur auto-critique lorsqu'elles n'obtiennent pas les marchés espérés. (J'avoue une certaine jouissance à entendre ce type de propos de la part d'une d'énarque n'ayant jamais fait autre chose que de la politique - franco-française - et des cabinets ministériels).
- A nous infliger avec plus de platitude que de bravitude, les triste proverbes pour touristes qui en viendraient presque à me faire regretter les raffarinades.
On passera enfin les fautes de goût caractérisées (qui démontrent qu'à défaut d'expérience diplomatique, ce qu'on ne saurait lui reprocher, elle ne sait pas non plus s'entourer de conseillers compétents), tels que l'habit immaculément blanc (couleur du deuil en Chine et considérée donc comme portant malheur lorsque portée hors ce type de circonstance) ou la tentative maladroite de faire la bise à une brave dame (alors que les orientaux ont horreur de ce type de contacts physiques).
Pour accroître ses chances de perdre, Madame Royal se doit de démontrer à tous les français la justesse des critiques faites (notamment) par les éléphants du PS à son encontre. La campagne électorale ne faisant que commencer, je vois que tous les espoirs sont permis...